Le monde de la télé-réalité et des people a sûrement retenu son souffle la nuit du 2 au 3 octobre 2016. En effet, c’est à cette date et en pleine Fashion Week que la star de télé-réalité et femme d’affaires Kim Kardashian a été victime d’un vol à main armée. Des bijoux d’une valeur de 9 millions d’euros ont été dérobés à la star américaine. Yunice Abbas, l’un des braqueurs, comme ils étaient 4 et tous âgés de plus de 60 ans à l’époque, revient sur cette nuit dans son livre intitulé “J’ai séquestré Kim Kardashian”.
En liberté provisoire
Nous avons tous une histoire à raconter, surtout quand on a fait partie des “grands-pères voleurs”. C’est le nom qui leur a été donné en raison de leur âge au moment des faits. C’est assez inédit.
Près de cinq ans après les faits, Yunice, aujourd’hui âgé de 67 ans et en liberté provisoire après vingt-deux mois de prison ferme, a voulu dans son livre coécrit avec le journaliste indépendant Thierry Niemen rétablir la vérité sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là.
Dans une interview accordée au Figaro en février 2021, il donne un aperçu du contenu de son livre et donne plus de détails sur ce qui s’est passé cette nuit-là. D’ailleurs, sa version des faits est assez étrangement différente de celle de Kim Kardashian. S’il assure qu’il ne faisait pas partie de ceux qui ont attaqué la star américaine dans sa chambre, il affirme que contrairement à ce qui a été médiatisé, les choses ne se sont pas passées ainsi.
Celui qui regrette aujourd’hui son acte, insiste tout d’abord sur le fait que Kim Kardashian se serait simplement livrée sans opposer de résistance. Il réfute également les déclarations selon lesquelles ils l’auraient mise dans la baignoire, affirmant que celle-ci était occupée par une autre personne (apparemment l’assistante de Kim) sans qu’ils ne la remarquent lors du vol.
En attendant son jugement
Si aujourd’hui la jeune américaine poursuit sa vie et s’est même tournée vers la justice, Yunice lui, attend son jugement en cour d’assises qui aura lieu dans près d’un an. Ayant passé une bonne partie de sa vie en prison, il espère ne pas y retourner cette fois-ci.